Conserves de légumes

Moi je fais les haricots, les petits pois et la sauce tomates en bocaux.
J'aimerai bien quelques petits conseils sur les autres légumes que l'on peut faire ainsi?

pour ma part je ne fais plus de conserves depuis un moment puisque çà n'entre pas dans mon optique de l'autarcie (bocaux verre, caoutchouc, fermetures en fer, stérilisateur, etc...)
ceci n'empêche pas le fait que ce soit aujourd'hui un système intéressant de conservation.
j'expérimente par contre les lactofermentés, mais même là il ne faut pas oublier que cela demande des récipients et du sel.
la dessication peut être plus simple, par exemple.
pour les lactofermentés j'avais fait des feuilles de choux (loupé) des blettes (excellentes mais dégradées sur la fin à force d'ouvrir et fermer probablement) du coup je vais expérimenter des bocaux de petit modèle (genre 370g confiture) (bocaux aussi, à défaut de poteries étanches donc pas évident car cuisson des poteries à chaleur très élevée du type grès)...

j'ai fait des essais avec des feuilles de pourpier qui vient beaucoup tout seul au jardin actuellement.
il y deux ou trois ans (le pourpier n'a bizarrement pas bien poussé entretemps) j'avais fait en grand pot et c'était très bon.

haricots et petits pois je ne fais que du sec pour les stocks hivernaux et le ressemis bien sûr. tomates j'ai renoncé pour l'instant car toujours mildiousées avant maturité...

Salut Yoanna,

Tu peux expliquer comment tu t'y prends pour réaliser tes conserves ?
Tu peux les garder pendant combien de temps ?

Sinon la saumure au moins pour les haricots verts, ca marche bien mais ca bouffe pas mal de sel, pour les côtiers faut voir.

Mais je me dis...la personne qui vit en autarcie, elle crée son électricité, elle peut congeler à tout va....oui bon, c'est dégueu les haricots verts congelés...

Sinon mon chéri il dit "tu manges des tomates en été et des patates des choux et poireaux (bref les légumes d'hiver) en hiver et pis voilà!
oui bon.....

faudra que tu m'expliques comment tu crées ton électricité en autarcie...
et ton congélateur :-)

Et même si tu n'imagines pas l'autarcie mais l'indépendance énergétique grâce aux énergies renouvelables, sache que celà ne signifie pas avoir de l'électricité à gogo...
La première chose à penser lorsque l'on pense que ce soit à l'environnement, à la sauvegarde de la nature, à avoir son autonomie énergétique, à l'autarcie... ou quoique ce soit du genre dits "écologique", c'est de réduire sa consommation !!! Et en grande partie sa consommation énergétique. Sinon ce n'est même pas la peine d'aller plus loin.

Et donc pour te dire, même avec une éolienne et des panneaux solaire tu n'es absolument pas garant d'avoir de l'électricité tout le temps. Les semaines sans vent et sans soleil sans arrive bien plus que l'on peut le penser, surtout en hiver. Et il faut savoir que le stockage d'énergie est une énorme faiblesse technologique au jour d'aujourd'hui. Ce n'est donc pas la peine de se dire, c'est simple il suffit de stocker l'électricité en été pour tout l'hiver... stocké pour une semaine c'est déjà énorme...

Enfin bon tout ça pour dire que ce soit en autarcie, ou simple indépendance, ou même que par démarche écologique, le congélateur tu peux oublier et pense plutôt cave !

C'était une boutade...
sauf sur le fait de manger ce qui pousse au moment où ca pousse car certains légumes comme les haricots verts, c'est plus compliqué que les carottes...

le haricot vert est un exemple intéressant : probablement qu'on en mange peu ou pas (peut-être les derniers qui n'ont pas le temps de mûrir) en autarcie... mais on fait essentiellement du haricot sec pour la conservation... idem p.ex. pour le pois cultivé surtout pour faire du pois sec... et passer la saison froide jusqu'aux nouvelles récoltes...
mais bon çà dépend où l'on se place sur l'échelle de l'autarcie et avec quels moyens... :-)

Moi je ne vis pas en autarcie mais essaie de jardiner et conserver, je suis au tout début et en effet, faire des légumes secs va devenir essentiel, merci!

Geipe pour le mildiou des tomates, mets 3 feuilles d'ortie au fond du trou au moment de planter : résultat Zéro maladie.
Cette année, mes voisins on du tous traiter les plants, nous niet

je vais essayer l'an prochain, peut-être... c'est une idée surtout que les orties ne manquent pas... mais il faut dire que nous sommes en "zone défavorisée" pour ce qui est des tomates... beaucoup d'humidité, fréquents froids nocturnes, grands et fréquents écarts de température...

Connaissant bien les Vosges du Nord (belle famille oblige) je suis admiratif de votre courage car le climat est vraiment rude par chez vous.
J'ai vu ça cet hiver quand nous sommes venus pour les fêtes : neige et ciel gris plombé pendant 10 jours ...
Je pense que les projets d'autarcie plus vers le midi sont quand même moins rudes, moins de bois à couper, moins d'habits chauds, mon cheval est au pré toute l'année donc peu d'entretien etc...

Encore chapeau bas pour cet exemple de courage

Le mildiou des tomates dépend énormément du temps.
Cette année n'était pas forcément une bonne année (froid et humidité en plein saison).
le terrain joue aussi, si la terre se réchauffe vite et conserve pas trop l'humidité les tomates se plaisent mieux.
La race doit jouer aussi (mes cerises résistent bien alors que les tomates classique sont mortes).

Beaucoup de facteur, et pas toujours facile d'influer dessus!

Bonjour. Je ne suis jardinier que depuis 3 ans mais je m'y suis mis sérieusement ! ! !
Pour ce qui est de la culture de la tomate, il faut de l'eau au pieds mais surtout pas sur les feuiiles. Le moyen que j'ai trouvé d'éviter que les pluies de mouillent les feuilles c'est de dresser une tente pardessus les pieds de tomates avec une feuille de plastique transparente. Dresser des bouts de bois et attacher le plastique dessus.
Attention, il faut surveiller les jours de vents et quand il y a du soleil, débacher ces jours là. Résultats, plus de fraicheur la nuit, la bâche fait serre et plus de feuilles mouillées, donc récolte garantie. Les feuilles d'orties sont éfficaces s'il ne pleut pas beaucoup.
Pour les conserves, tout les légumes y sont aptes, seulement nous aurons un résultat de légumes bouillis alors tomates cuites, poireaux cuits, patates cuites , etc, etc... Le plus important c'est de savoir quel résultat nous voulons obtenir et à quoi vont servir les conserves ainsi obtenues. Préparation de soupes ou de plats cuisinés ou de sauces. Les légumes préparés en plats sont très bien aussi: tomates farcies, choux farcis, petites pommes de terre, carottes vichy, navets au jus, etc, etc. Bon courage et le résultat sera là.

pleinvent a écrit:Le moyen que j'ai trouvé d'éviter que les pluies de mouillent les feuilles c'est de dresser une tente pardessus les pieds de tomates avec une feuille de plastique transparente. Dresser des bouts de bois et attacher le plastique dessus.

Une question idiote, est ce que faire une construction en semi dur du genre 4 poteaux, un toit avec des tuiles transparentes, à l'emplacement tomates ne permettraient pas de résoudre le problème?

Bonjour. Oui, effectivement construire en dur ou semi-dur sur des plants de tomates serait peut-être bien, mais cela s'appellerait une serre. Et autre inconvéniant, il est nécessaire de pratiquer la rotation des cultures si l'on veut se prémunir des maladies. La rotation signifie que l'on divise son jardin en 3 parties et que chaque année on faire tourner la culture d'un même produit sur une des 3 parcelles pour revenir la 4ème année sur le 1er emplacement. On change l'emplacement d'une même culture afin d'éviter les maladies provoquées par des champignons qui restent enfouis dans le sol (chaque variété de légume a ses propres parasites ou ses propres champignons qui végétent en attendant de proliférer sur le plan choisi).
La construction semi dur genre poteaux et plaques de plastique, oui mais pensons au fait que l'on doit découvrir en cas de grande chaleur et parer au forts vents si il y en a.
Alors soit on construit une grande serre et là pas de problème parceque l'on peut changer de place la culture de tomates chaque année, soit on fabrique une serre portative, découvrable et démontable que l'on démenage chaque année en fonction du nouvel emplacement de la culture. Je pense que le meilleur compromis (pas cher)demeure le bâchage avec film transparent genre polyane (assez solide pour résister au vent), fermé côté vent/pluie et facile à enrouler pour les fortes chaleurs. Personnellemnt j'ai planté des bambous dans un coin de ma propriété (attention au côté envahisseur de la plante) et je taille chaque année des morceaux de différentes longueurs pour fabriquer la charpente de l'abri. Mais c'est vrai que des plaques de plastique transparent serait pas mal. Si vous possédez un emplacement au soleil, qui peut-être chauffé à 20° la nuit (une petite serre), vous pouvez dès la semaine prochaine créer vos semis de tomates, piments, poivrons, basilic, oeillets d'inde. A repiquer en terre fin mai ou début juin (suivant la région). Bon courage et surtout bon amusement.

pleinvent a écrit:Personnellement j'ai planté des bambous dans un coin de ma propriété (attention au côté envahisseur de la plante)

Il parait que les encerclez avec du buis leur fait oublier leur côté invasif.

Pour les tomates, la rotation des cultures cultures est effectivement à prendre en compte.

est ce que faire une construction en semi dur du genre 4 poteaux, un toit avec des tuiles transparentes, à l'emplacement tomates ne permettraient pas de résoudre le problème?.

cela reviendrait effectivement à faire un toit de serre (sans les quatre côtés) mais les tuiles transparentes sont très chères et lourdes. on pourrait faire avec du plastique rigide et transparent aussi à ce moment-là... les gens chez nous ont tendance à tout envelopper de plastique transparent, soutenu par des piquets effectivement...

je tente aussi les tomates de temps à autre, espérant les rendre résistantes au mildiou ce qui est difficile chez nous en pays aux nuits précocement froides et humides... j'ai mis en veilleuse pour le moment, car je préfère ne pas m'écarter pour mes expériences de l'autarcie réelle : on ne dispose alors pas de plastique, ni forcément de verre, et il faut se débrouiller sans... on a alors le choix d'essayer de sélectionner des choses qui s'adaptent, ou de renoncer à les cultiver...

Bonjour. Afin de limiter la prolifération du bambou, j'ai opté pour une muraille en plaque de fibrociment. Tout autour des bambous j'ai fait une tranché de 50cm de profondeur et y ai placé des plaques de 2m x 0.50m bout à bout (la petit longueur dans le sens de la hauteur). mais je suis laissé dire que cela ne les arrêtera pas. On verra bien, pour l'instant (çà fait 5 ans) çà tient le coup. Pour ce qui est de l'autarcie, le bambou est un super produit: Piquets en tout genre, goulotte pour l'eau (ils font jusqu'à 6cm de diamètre), bâton, matériel creux servant de récipient, nourriture (pousse de bambou), etc, etc...

Bonjour,

Concernant la culture des tomates en pays froid (je suis dans le même cas que geispe, voire pire), j'avais commencé à regarder cela l'année dernière, et vu qu'il existait des variétés de tomates naturellement résistantes au froid, et surtout ayant un cycle de production plus court. Exemples :
PERESTROÏKA [photo] : Variété sibérienne précoce de tomate rouge d'une très belle forme ronde.
ANNA RUSSIAN [photo] : tomate précoce originaire de Russie, fruits rouges en forme de globe ou de cœur.
AURORA [photo] : tomate précoce de Sibérie à fruits de couleur rouge vif.
BUDENOVKA [photo] : Superbe variété sibérienne à fruits rouges.
CANABEC [photo] : Bonne variété précoce à fruits rouge originaire du Québec.

Comme on le voit, c'est comme pour les pommes de terre : cela va du précoce au tardif, sachant que la plupart du temps, on nous vent du demi-tardif ou du tardif en jardinerie. Le tout maintenant est de trouver les graines qui vont bien. Le problème est que les variétés précoces sont moins bien réputées (en goût) que les autres.

Pour la résistance au mildiou, cela doit exister aussi.

en fait le froid en lui-même ne pose pas tellement de problèmes car il ne fait pas si froid que çà, chez moi, du moins durant la période de croissance. par contre si fraîcheur va avec brouillard et humidité ou pluie et c'est là que survient le mildiou qui décime tout en quelques jours. il y a des années où çà va mieux, en année chaude et sèche par exemple. mais avec les changements climatiques nous avons apparement maintenant des nuits assez systématiquement fraîches voire froides avec beaucoup de condensation et de rosée... ce que n'aime pas la tomate.

j'aime bien faire mes bocaux. sauce tomates, et quelques pickles. cette année on va faire de vrai bocaux de legumes en saumures pour voir. mais en autarcie... a moins de faire un stock de 1 tonne de sel.... (et encore...) a moins que l'on trouve comment faire du sel vegetal?

le mieux etant, comme lu plus haut, de manger des trucs de saisons. les varietes de legumes sont exceptionnellement diversifiées! geispe mon pere (perigord vert hyper humide.....) a trouve une tomate qui resiste a l'humidite et a l'eclatement. cherchez bien dans les varietes vous trouverez votre bonheur, adapté a votre climat et a vos aléas climatique.
j'ai trouve des tomates blanches resistantes au mildiou, une autre adaptée a la culture en pot (20 cm adulte) que j'essaierais de faire pousser en fin de saison, cet hiver dans ma maison......
bon apres je ne sais pas ce que ca vaut mais je vous tiendrais au courant si vous le souhaitez.

pour conserver les aliments, les mettre a la cave, simplement. si je me souviens bien:
carotte enterrées dans le sable par couche successive.
poireaux enterrée entièrement dans du sable avec leur racine.
yacon, oca dans de la sciure (c'est la que je bute... c'etait tres sec et tres foncé... je ne me souviens plus) bien seche
les poires et les pommes en cagettes espacée de 2 cm en tout sens, enlever les fruits abimés au fur et a mesure....
les potirons se gardent plusieurs mois (certaines courges comme la courges de siam peut se garder deux ans, le patissons blancs peut se secher, mais me demander pas comment je cherche aussi^^ le butternut un an etc etc).
pomme de terre en vrac dans un coin frais, noir mais surtout pas humide), un ancien pallox de pommeraie est pratique.

ou simplement les laisser en terre (chervis, topinambour, carotte, poireaux..........) bon ici c'est un peu dificille (l'année derniere -27°C pendant une semaine...) mais dans un climat plus clement.

les autres fruits compote, confiote et en sirop ou au "naturel".

voir meme pourquoi ne pas essayer en interieur en hiver? certe se sera pas deco mais dans une piece inoccupée, qui a une grande fenetre..... bon evidemement pas un chou vert! mais au moins quelques petite legumes. deja de la salade c'est pas mal, ...et ca rempli (un peu) le ventre.

la dessication est vraiment pratique, faisable sans electricite, faut juste qu'il fasse pas trop humide (bonjour le mois de juillet 2012!!!)