alimentation

c'est probablement un sujet primordial que celui de la production de nourriture pour toute l'année... les techniques agricoles actuelles sont loin de la petite culture vivrière qui est probablement celle d'un mode de vie autarcique que ce soit individuel ou de groupe : sans le pétrole il reste les mains et la traction animale (mais c'est les mains aussi, en fait, puisqu'il faut s'occuper des animaux...)

la majorité des paysans de la planète cultive ses terre manuellement. une fois le pétrole devenu insuffisant, à moins d'un miracle, je pense que nous allons devoir renouer avec ces autres méthodes... en inventer des nouvelles, car les anciennes ne sont pas forcément les bonnes...
et probablement il nous faudra cultiver tout autre chose que ce qui l'est aujourd'hui...

Possible, mais pour l'instant j'ai des graines et des mains alors je sème ce que j'ai et essaie de récolter mes graines.
Les cultures s'adaptent pour certaines toutes seules.

ou la permaculture. ca semble rigolo comme ca mais ca peut etre sympa. legumes perpetuel aussi. pour ce qui est de semer je parle la. il y a des techniques simples pour venir a bout de ce qui prend le plus de temps, des techniques ou materiel qu'on avait pas autrefois. enfin pas toutes toujorus. ce qui est ancien n'est aps forcement bon mais on aurait tort de le penser. j'ai ete estomaquer de lire certaines choses.... O-0'

sinon ben oui, les mains c'est tout ce qui restera. a moins de sortir des trucs a l'energie solaire ou a l'eau (y'a bien moyen qu'un petit genie nous sorte ca tiens).

apres y'a des techniques qui ont fait leur preuves. en 1900 paris comptait 6% de son territoire en parcelles de maraichage sur de petites surfaces, plusieurs petits maraicher locaux nourrissaient alors paris et ses alentours. il etait autonome en legumes toute l'année. les maraichers francais avaient un sol si fertile et etaient si doués qu'il produisaient des legumes toute l'année meme sous la neige. tellement que les maraichers des autres pays venaient voir comment ils faisaient. quand les chevaux ont disparus et ont ete remplacés par les voitures et que la ville est devenus de plus en plus cher en terme de sol, ils ont disparus. le travail etait harassant car tout fait a la main (pas la place pour un cheval) et le fumier etait porte a dos d'homme pour l'emmener sur les parcelles coince par des murs.

alors je me dis avec des techniques un peu plus modernes et des ustensiles de maintenant (avant il n'y avait que des cloches de verre, lourdes et pas pratique. aujourd'hui on peut trouve des tunnels en plastique dur qui durent dans le temps, a voir pour la suite) qui se conservent, y'a moyen de le faire. et puis on peut trouver des legumes qui resistent tres bien au froid qu'on reservaient et reservent encore aux animaux, comme le chou cavalier, qui est tres productif, prend peu de place au sol, est tres rustique et reste savoureux. (vous savez le kale dont tout le monde parle? ben c'est un peu ca, la variete la plus connu est le chou palmier noir). le plus dur ca va etre de la trouver si on est nomade, sinon la creer y'a moyen. avoir des carottes fraiche en hiver, des laitues, des legumes qu'on ne penserait pas forcement, ca a du bon. en rajoutant des legumes resistant on peut faire les 4 saisons en frais. si avec -30 °C certains y arrivent san electricite, pourquoi n'y arriverions pas nous avec notre climat? ensuite oui on va peut etre devoir changer certaines choses. le sorgho demandent 40% moins d'eau que le mais, mais qui en a deja mange? ca nourrit une bonne partie de l'afrique mais chez nous on ne le donne qu'aux animaux..... si on parle en terme de production certes le blé est interessant (quoique pour les varietes nouvelles pleine d'amidon et de gluten), mais il faut le faucher, le battre etc, alors que le quinoa ou l'amarante il suffit de couper les panicules et secouer dans un sac pour recolter....; bref faut il changer nos habitudes ou rester avec les memes? c'est a chacun de voir ce qu'il veut faire selon sa sante, son temps, sa volonté, mais toutes les idées sont possible a creer.

le plus important a mes yeux c'est surtout l'eau qui va avec. pour nous, les animaux et les vegetaux. la est le veritable soucis, un terrain fertile sans eau..... sur une parcelle petite on connait tous les techniques pour economiser l'eau. paillage, arrosage profond mais peu frequent, varietes resistante ou peu consommatrice d'eau et j'en passe. mais s'il ne pleut pas pendant des mois comme ca s'est passe en alsace cette année ou l'eau de surface manquait cruellement. un puit est la solution qui me semble la plus logique sur une petite surface, recuperer l'eau de pluie mais est ce suffisant? et pour une parcelle de cereales? la est mon inquietude premiere.

il faut aussi penser que les sols sont devenus pauvre a cause de notre facon de cultiver, lessivage des nutriments et erosion..... il y a un manque cruel de magnesium sur beaucoup de parcelles en france, nos legumes sont plus pauvres qu'autrefois. donc gerer sa terre et la connaitre est aussi un point important, aujourd'hui on a les test en labo pour connaitre les carences de sont terrain ou sa composition, mais comment faire en autarcie? pour le moment on peut palier le manque avec du nigari (mais plus maintenant avec fukushima...) et apres? pareil avec le bicarbonate de sodium.... bref pleins de questions sur la nutrition plutot. sur la technique il faut tester, essayer, pratiquer.